La saison mondiale des cyclones tropicaux de 2025 dément l’hystérie climatique
L’analyse de la situation mondiale globale des cyclones tropicaux pour 2025 révèle que les tendances de la saison contredisent les affirmations exagérées concernant « l’aggravation des tempêtes » et nous rappellent que l’hystérie climatique va trop souvent au-delà des faits.
Les cyclones tropicaux sont devenus un pion dans le jeu du changement climatique d’origine humaine. Si vous voulez mesurer la tromperie et l’ignorance, vous êtes au bon endroit. Mon objectif est de montrer la réalité GLOBALE de cette saison tropicale afin de contrer la propagande, malheureusement répandue des deux côtés, et surtout du côté alarmiste. Le président Trump n’a pas empêché les ouragans cette année, contrairement à ce que j’ai pu lire sur certains réseaux sociaux. De nos jours, il est difficile de savoir qui plaisante. Et l’absence d’ouragans touchant terre n’est pas plus un signe de changement climatique que les années avec beaucoup de points de percussion cyclonique. Je n’ai pas invoqué le « changement climatique » pour justifier les prévisions du 7 décembre 2023 annonçant une saison catastrophique pour les États-Unis en 2024, ni pour les prévisions bien moins alarmistes de cette année (qui se sont d’ailleurs avérées bien inférieures à cette hypothèse).
Tout d’abord, et j’en ai déjà parlé, le centre de gravité de la PLUS GRANDE EAC (Energie Accumulée Cyclonique) PAR RAPPORT À LA MOYENNE cette année s’est finalement situé à environ 560 km à l’est-nord-est de ce que nous avions initialement prévu. J’ai déjà dit auparavant que ces statistiques-là ne veulent rien dire ; ce qui compte vraiment, c’est celui qui est touché. Pourtant, c’est sur ce genre de statistiques que tout le monde se focalise. C’est comme de comparer le pickleball au tennis. Nos prévisions d’impact étaient donc exagérées pour les États-Unis, contrairement à l’année dernière, qui étaient plus éloignées. La raison est simple : je pensais que la concentration des trajectoires se situerait plus à l’ouest. Malgré cela, les dégâts causés par les tempêtes non nommées et celles au large des côtes ont été considérables. En Caroline du Nord, 16 maisons ont été emportées par la mer. En 2011, lorsque l’ouragan Irene, de catégorie 2, a frappé la côte de Caroline du Nord, seulement 6 maisons ont été immergées. Les tempêtes non nommées, dont une qui aurait dû l’être, ont donc fait leurs ravages cette année.
Bien sûr, le changement climatique d’origine humaine a été indiqué par des gens comme preuve qu’ils ont raison concernant la montée du niveau de la mer. Mais on pourrait rétorquer, que tous ces gens vivaient en bordure de mer, et que construire une maison sur un banc de sable est forcément source de problèmes.
Mais regardez le graphique ci-dessous et voyez comment vous pouvez interpréter les résultats. Les sceptiques diront : « Plus bas que la moyenne, et tout est en mer. » Les alarmistes, eux, répondent : « Plus d’ouragans majeurs que la moyenne et une EAC/tempête supérieure à la moyenne. » Ce qui, soit dit en passant, correspond à la situation des années 1950, car l’EAC/orage a diminué du fait que nous nommons désormais beaucoup plus de tempêtes. L’EAC globale est supérieure à la normale, mais le nombre de jours de tempêtes nommées, d’ouragans et de jours d’ouragans sont inférieurs à la normale.
Les graphiques ci-dessous présentent les données du « National Hurricane Center/Joint Typhoon Warning Center » compilées par l’Université d’État du Colorado.
On peut donc jouer à ce genre de jeu, d’une manière ou d’une autre, et essayer d’obtenir des déclarations choc, mais finalement, c’est beaucoup de bruit pour rien. Et la grande majorité des médias météo parlent de l’Atlantique et TENTENT DE L’ASSOCIER AU CHANGEMENT CLIMATIQUE, alors que c’est en fait le Pacifique Ouest qui sert de signal avant-coureur et qui ne reçoit aucune attention, sauf s’il y a un super typhon.
Ainsi, lorsque l’on observe l’Atlantique présentant l’indice EAC le plus élevé sur une période de 10 ans, cela alimente l’hystérie autour du changement climatique. L’EAC moyenne de l’Atlantique est de 122,5 par an, ce qui constitue une statistique impressionnante prise isolément. Le problème réside dans le fait que l’EAC moyenne par tempête est supérieur à 2 par tempête par rapport aux années avant 1950, ce qui signifie que les tempêtes étaient en moyenne moins puissantes. Moins de tempêtes ont été nommées dans les années 1950, mais elles étaient en moyenne plus fortes. Par conséquent, lorsqu’une petite tempête, se déchaîne, les cris d’alarme concernant son renforcement devraient être tempérés par une analyse des années précédentes (et en adaptant notre échelle de puissance et d’impact, lorsque la taille joue un rôle).
Mais regardez le Pacifique Ouest dans les années 1950, en gardant à l’esprit que son EAC moyenne est 2,5 fois supérieure à celui de l’Atlantique.
C’est dingue !
Mais regardez les 20 dernières années:
C’est complètement fou, et si l’on veut faire une déclaration sur le climat, elle devrait largement s’appuyer sur ce qui se passe dans le Pacifique Ouest. Et cela a un impact sur l’activité mondiale, qui est donc inférieure à la normale.
L’Atlantique était le seul bassin au-dessus de la moyenne.
tropical.atmos.colostate.edu/Realtime/
Le Pacifique Ouest est bien en dessous de la moyenne:
tropical.atmos.colostate.edu/Realtime/
Et voilà, à l’échelle mondiale:
tropical.atmos.colostate.edu/Realtime/
Toute cette hystérie autour de l’aggravation des tempêtes relève donc d’une sélection biaisée qui ne donne pas une vision d’ensemble. C’est précisément ce que ferait quelqu’un qui cherche à dissimuler la vérité. Par ailleurs, compte tenu de la mentalité « nous sommes le monde » qui prévaut dans le milieu climatique, n’est-il pas préférable qu’une région plus peuplée de la planète soit moins touchée ?
Mais si l’on veut vraiment parler de l’impact des cyclones tropicaux sur le climat, on devrait se concentrer sur l’endroit où les phénomènes les plus importants et les plus violents on lieu. L’Atlantique, aussi insignifiant qu’il soit comparé au Pacifique occidental, tente de compenser, mais sans y parvenir.
J’ai avancé des raisons liées à une dispersion perturbée de l’énergie due au réchauffement climatique, ce qui réduit sa concentration dans les tropiques et conduit à une réduction des mouvements ascendants (comme l’indique la diminution de la couverture nuageuse). Cependant, ce n’est pas l’objet de ce blog. Il s’agit plutôt de souligner que les réactions du type « pas d’impacts ! Hourra pour mon équipe ! » suivies de « une rétroaction plus rapide, voyez comme le monde court à sa perte ! » ne font que de banaliser le problème de fond, que j’analyse en profondeur, car la région indo-pacifique est cruciale. Il n’y a pas de fée magique CO2 responsable de tout cela. À l’échelle mondiale, le réchauffement climatique n’entraîne aucun changement, voire même une diminution. Dans le Pacifique Ouest, la situation est même en baisse, et même très en baisse. Si l’on ajoute à cela l’absence d’impacts aux États-Unis cette année, je ne peux que dire aux alarmistes climatiques : « Bonne chance l’année prochaine ! » (Ah oui, un El Niño arrive… peut-être que le Pacifique Ouest connaîtra une nouvelle hausse et vous pourrez vous en servir !)
Le seul moyen de surmonter tout cela, c’est de s’assurer que vous aimez la météo, et que vous en profitez pleinement, car c’est la seule météo que vous avez.

À À propos de Joe Bastardi
Joe Bastardi est un pionnier des phénomènes météorologiques extrêmes et des prévisions à long terme. Il est l’auteur de « The Climate Chronicles: Inconvenient Revelations You Won’t Hear From Al Gore — and Others », disponible à la librairie de CFACT. Son nouvel ouvrage, « The Weaponization of Weather in the Phony Climate war », est disponible ici.
Traduction: Eric Vieira
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