« The Frozen Climate Views of the IPCC » de Clintel désormais disponible en français
« Il s’agit sans aucun doute d’un texte essentiel qui illustre parfaitement le fonctionnement pervers du GIEC : picorage, résumés alarmistes trahissant les incertitudes des scientifiques, mise à l’écart des études critiques, etc.
« Il s’agit sans aucun doute d’un texte essentiel qui illustre parfaitement le fonctionnement pervers du GIEC : picorage, résumés alarmistes trahissant les incertitudes des scientifiques, mise à l’écart des études critiques, etc. » C’est l’avis de Claude Duverney, l’un des traducteurs en français de l’ouvrage The Frozen Climate Views of the IPCC par Clintel. Climat: Les positions figées du GIEC est désormais disponible dans notre boutique en ligne.
« Il est primordial de traduire en plusieurs langues et de diffuser « The Frozen Climate Views of the IPCC », affirme Duverney. Originaire des montagnes du Valais (Suisse), M. Duverney a étudié la philosophie à l’Université de Genève, où il a obtenu un doctorat. Il enseigne la philosophie et l’histoire des sciences au Collège Calvin de Genève. Il est l’auteur d’une thèse sur Kant et d’une introduction à son épistémologie, et a également publié des traductions de Karl Popper et Richard Dedekind. Enfin, il est coauteur d’un ouvrage sur l’histoire des sciences.
Claude Duverney
Pourquoi vous êtes-vous porté volontaire pour éditer et traduire The Frozen Climate Views of the IPCC ?
« Au départ, je me suis porté volontaire pour traduire Pope Francis’ Climate Crusade (voir traduction française). C’est ainsi que j’ai rencontré Evert Doornhof, directeur opérationnel de Clintel. Evert m’a recontacté pour me demander si je souhaitais traduire The Frozen Climate Views of the IPCC. Il s’agissait d’un changement d’échelle considérable, passant de 15 à près de 200 pages ! Mais ayant déjà lu l’introduction et quelques chapitres, et je savais à quel point ce travail était important. Jean Marie Ravier (voir la deuxième partie de cet article) avait déjà préparé une première ébauche de la traduction, ce qui m’a beaucoup facilité la tâche. Pour produire la version finale, j’ai pu m’appuyer sur ma connaissance des sujets abordés dans les différents chapitres grâce à mes lectures : j’ai lu environ 15 000 pages sur la question climatique, y compris des chapitres des six rapports d’évaluation du GIEC. »
« Il s’agit sans aucun doute d’un texte essentiel qui, à lui seul, illustre parfaitement le fonctionnement pervers du GIEC : sélection sélective, résumés alarmistes trahissant les incertitudes des scientifiques, mise à l’écart des études critiques, etc. Il existe une désinformation mondiale sur la question climatique, et tout nouveau livre ou article critique est le bienvenu. Depuis plusieurs années, je m’efforce de diffuser des informations critiques autour de moi, en collaboration avec le professeur Jean-Claude Pont (Université de Genève), signataire de la Déclaration Mondiale sur le Climat de Clintel et auteur d’un livre sur le climat et des Lettres d’Information sur le Climat. »
Depuis quand et pourquoi vous intéressez-vous au changement climatique ?
« Je travaille sur cette question depuis près de dix ans. J’ai commencé par archiver des documents critiques afin de contribuer aux « Letters on Climate » (Lettres sur le climat) publiées par Jean-Claude Pont. J’ai ensuite été dénoncé par des collègues parce que, en réponse aux questions d’étudiants, j’avais présenté des contre-arguments aux thèses du GIEC (en fournissant toutes mes sources). J’ai alors rédigé quelques articles sous un pseudonyme sur un blog d’écrivains. Finalement, j’ai décidé de publier un livre, qui paraîtra lorsque je prendrai ma retraite en juin 2026. En tant que professeur d’histoire des sciences, je n’aurais jamais imaginé être témoin d’une affaire pseudo-scientifique de cette ampleur, et encore moins faire partie des personnes ostracisées, même de manière très modeste. »
Comment votre point de vue sur le changement climatique a-t-il évolué ?
« C’est mon intérêt pour l’épistémologie scientifique et ma lecture d’ouvrages critiques qui m’ont sensibilisé à cette question. Sur le plan épistémologique, on peut rapidement discerner la structure de l’affaire Lyssenko sous Staline : l’imposition politique d’un dogme par un appareil autoritaire pratiquant la censure. Sur le plan politique et économique, il est également clair que faire du changement climatique un enjeu est un levier puissant pour soutenir les intérêts malthusiens des puissants et la transition vers une gouvernance mondiale. Mais la prise de conscience du manque actuel de sens et du déclin des religions traditionnelles nous amène à considérer la question climatique comme faisant partie d’un grand récit mythique néo-romantique, avec Gaïa, la déesse de la Terre, comme victime, l’humanité comme pollueur, le CO2 comme coupable, le salut par le développement durable, le Green Deal comme croisade, les écologistes comme grands prêtres, sans oublier les sept fléaux qui nous affligent déjà : phénomènes météorologiques extrêmes, élévation du niveau des océans, fonte des glaciers, hausse des températures, vagues de chaleur, sécheresses et inondations. Ma conclusion, face à cette mystification mondiale et après des années d’enseignement de la philosophie, c’est que malgré tous les progrès réalisés dans les domaines de la connaissance et de la technologie, les humains ont un besoin viscéral de croyances et qu’au fond, ils ne sont qu’asymptotiquement raisonnables ! »
Le changement climatique est-il un problème important dans votre pays et comment le remarquez-vous ?
« Comme partout en Occident, ce sont les médias (« les laquais de la pensée dominante ») et les politiciens qui perpétuent le dogme, soutenus par des scientifiques militants. La fausse affirmation d’un consensus est utilisée pour rejeter les opinions critiques, et malheureusement, c’est sur ce prétendu consensus que mes collègues scientifiques fondent leur soutien à l’orthodoxie dominante, le plus souvent sans avoir lu quoi que ce soit sur le sujet. Dans la vie quotidienne, les mesures prises deviennent visibles ou perceptibles, le plus souvent avec des conséquences négatives ou défavorables (coûts énergétiques et destruction des paysages). »
À votre avis, à quoi ressemblerait idéalement la politique climatique ?
« Convaincu que le climat change comme il l’a toujours fait (notre Terre se remet de la petite période glaciaire) et que les humains n’y sont pour rien, je n’en ferais pas un problème et préconiserais tout au plus des mesures d’adaptation. Je lutterais surtout contre la désinformation, qui a des effets anxiogènes sur nos jeunes. »
Comme l’a indiqué Duverney, la première ébauche cruciale de la traduction française a été réalisée par Jean Marie Ravier. Nous lui avons également demandé ce qui l’avait motivé à faire cela :
Ravier est ingénieur diplômé de l’École Centrale Paris et titulaire d’un diplôme de l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po). Il a passé dix ans chez Renault, cinq ans à la direction financière puis à l’usine du Mans, cinq ans au sein du groupe Armco en tant que directeur d’usine et dix ans chez Automaxi en tant que PDG. Il a ensuite racheté Mecan Outil (machines spéciales), qu’il a vendu il y a sept ans. En résumé, il a une formation en gestion financière et en génie mécanique, avec une spécialisation dans l’exportation.
Jean Marie Ravier
Pourquoi vous êtes-vous porté volontaire pour traduire « The Frozen Climate Views of the IPCC » ?
« J’ai immédiatement été convaincu que les climato-réalistes français avaient besoin d’une version française de cet ouvrage remarquable, et que j’avais le savoir-faire et la passion nécessaires pour le faire. C’est un livre exceptionnel dans la mesure où il analyse en profondeur un grand nombre de chapitres clés des travaux du GIEC et y trouve de nombreux biais. La correction de ces biais conduit à des conclusions totalement différentes : il n’y a PAS d’urgence climatique ! »
Vous avez également traduit le livre Unsettled de Steven Koonin. Pourquoi avez-vous fait cela et quel impact ce livre a-t-il eu en France ?
J’ai découvert Unsettled dans une newsletter climato-réaliste et je l’ai immédiatement commandé. J’ai tout de suite été convaincu qu’il fallait une édition française. Ma sœur est traductrice professionnelle et l’a proposé à Damien Serieyx, (des Éditions de l’Artilleur, qui se concentrent beaucoup sur la littérature climato-réaliste, en particulier les livres de Christian Gerondeau qui ont beaucoup de succès). Damien a très vite accepté… Le livre a eu un impact significatif : à ma connaissance, nous avons dépassé les 30 000 exemplaires! Et comme vous le savez probablement, les sujets climato-réalistes sont tabous dans presque tous les médias français. Pas de radio, pas de télévision, et la plupart des journalistes ont signé un engagement volontaire pour lutter contre les climatosceptiques. Malgré cela, plus de 30 % des Français ne sont pas convaincus de l’urgence climatique. Unsettled a peut-être eu un impact… »
« Unsettled est très différent de l’analyse de Clintel, qui est un remarquable travail scientifique. Il est facile à lire, même pour un public non qualifié. Ce fut un plaisir de le traduire. J’ai rencontré Steve Koonin une fois et j’ai pu constater qu’il est un communicateur hors pair. »
Depuis quand et pourquoi vous intéressez-vous au changement climatique ?
« Il y a plusieurs années, quelqu’un m’a donné accès au blog Pensée unique, créé par Jacques Duran. C’est vraiment là que tout a commencé. Plus tard, un ami (que je connais depuis 55 ans) qui vit à Chamonix m’a donné des documents sur l’histoire du glacier de la Mer de Glace, et le fait qu’il était beaucoup plus court à l’époque médiévale ou romaine a renforcé mon intérêt. J’ai alors commencé à acheter des livres, en particulier sur la paléoclimatologie. Un point remarquable : les concentrations de CO² actuelles sont extrêmement faibles , à l’époque du carbonifère elles étaient 40 fois plus fortes, et il y avait une flore et une faune extraordinaires »
Comment votre point de vue sur le changement climatique a-t-il évolué ?
« Cela a été un processus continu. Pensée unique m’a ouvert la voie, la traduction de Unsettled m’a convaincu à 95%, et Clintel a achevé le travail en prouvant que les travaux du GIEC sont très biaisés et que son rapport final est manipulé par Greenpeace. »
Le changement climatique est-il un problème important dans votre pays et comment le remarquez-vous ?
« Ce n’est pas un problème important, c’est ÉNORME. Nous assistons à un véritable matraquage des médias qui s’efforcent de prouver que chaque événement (incendie, tornade, inondation) est une nouvelle manifestation du changement climatique. Certaines personnes sont vraiment paniquées par cela, elles arrêtent de prendre l’avion, d’avoir des enfants, etc. Certaines politiques climatiques sont visiblement stupides : pourquoi les Français continuent-ils à construire des éoliennes en zone côtière à un coût énorme, ou des panneaux photovoltaïques alors que les prix de l’électricité étaient inférieurs à zéro pendant 450 heures en 2025 ? » .La politique européenne de zéro émission nette est en train de tuer l’industrie européenne (en particulier celle de l’automobile). Les prix de l’électricité ont explosé en Allemagne et nous singeons leur politique. Pour l’hydrogène, c’est la même chose. Il était clair depuis longtemps pour les spécialistes (comme Samuel Furfari) qu’il s’agissait d’une stratégie désespérée, mais les Allemands (conseillés par McKinsey) ont décidé d’investir 7 milliards d’euros et, une fois de plus, nous les avons singés (y compris McKinsey). »
À votre avis, à quoi devrait ressembler une politique climatique idéale ?
« Réviser radicalement le « Green Deal. » En particulier : mettre fin à toutes les subventions pour les éoliennes les panneaux photovoltaïques et l’hydrogène. Réviser la politique pour chaque industrie, en sachant que le CO2 n’est pas un problème. Travailler davantage sur les questions agricoles, l’eau, les engrais, les pesticides, les haies… Et travailler davantage sur la gestion des stocks de poissons. »
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