La science climatique conventionnelle menace la civilisation
Dans cet essai, Vijay Jayaraj, de la Coalition CO₂, soutient que la science climatique moderne a délaissé la véritable recherche scientifique au profit du conformisme politique. Invoquant l’esprit de Galilée et de Feynman, il appelle à un retour aux preuves, à la raison et au débat ouvert.
Vijay Jayaraj
Date: 14 octobre 2025
Les praticiens d’une méthodologie scientifique rigoureuse – depuis Galilée au XVIIe siècle jusqu’au lauréat du prix Nobel de physique de 1965, Richard Feynman – considéreraient la recherche climatique actuelle comme une honte, façonnée par une orthodoxie acritique et de zèle plutôt qu’une véritable mise à l’épreuve d’hypothèses.
« Richard Feynman », domaine public (photo du gouvernement fédéral américain) via Wikimedia Commons.
La science classique accueille le scepticisme. Elle prospère dans un environnement où le débat et la révision sont encouragés. Les climato-conformistes d’aujourd’hui déclarent le débat comme « réglé » et qualifient de négationnistes ceux qui questionnent, rendant ainsi illégal le scepticisme qui est le moteur du progrès scientifique.
De nombreux scientifiques du XXIe siècle se sont opposés à cette mascarade. Le Dr Matthew Wielicki, anciennement à l’Université de l’Alabama, l’a exprimé sans détour : « La science devrait s’autocorriger. La climatologie ne le fait pas. Elle se protège elle-même. »
Le Dr Richard Lindzen, du Massachusetts Institute of Technology, a mentionné que le dogme climatique n’a pas grand-chose à voir avec des preuves : « Le récit est un mouvement quasi-religieux fondé sur un récit scientifique absurde. »
Essentiellement, la science climatique moderne s’est transformée en une machine politique dominée par une promotion du genre campagne électorale, subvertissant les principes fondamentaux de l’ investigation fondée sur des preuves.
Les adeptes du climat considèrent par défaut tout réchauffement ou refroidissement comme étant d’origine anthropique, en ignorant des millénaires de variations naturelles. « Si de vives inquiétudes ont été exprimées quant à la possibilité que les émissions provoquent des changements climatiques importants, les registres de température mesurés ou reconstitués indiquent que les changements climatiques durant les XXe et XXIe siècles ne sont ni exceptionnels ni persistants, et les données historiques et géologiques montrent de nombreuses périodes plus chaudes qu’aujourd’hui », affirment des scientifiques dans une lettre adressée à l’ « American Physics Society. »
Gregory Wrightstone, géologue et auteur à succès de « A Very Convenient Warming », affirme que les archives géologiques les plus anciennes révèlent de nombreuses époques avec des températures et des niveaux de CO₂ atmosphériques beaucoup plus élevés, et toutes antérieures à l’influence de l’activité humaine moderne.
Wrightstone rejette les descriptions des conditions actuelles comme dangereuses, affirmant que « la Terre est en train de verdir et que les décès liés aux températures diminuent ». Les faits montrent que la planète n’est pas en péril, mais en train de prospérer.
Les décès dus aux catastrophes naturelles sont à des niveaux historiquement bas , l’espérance de vie continue d’augmenter et les rendements agricoles mondiaux, tant dans les économies avancées que dans les économies en développement, atteignent des sommets. L’augmentation du CO₂ atmosphérique est associée à une meilleure croissance des plantes, et non à une dégradation planétaire.
Les « îles en disparition » du Pacifique, dont on parle tant, continuent d’éxister. De nombreux atolls ont même grandi sous l’ effet de l’accumulation de coraux et de sédiments. La banquise arctique, elle aussi, refuse de disparaître ; son étendue minimale en 2025 est supérieure de près d’un demi-million de kilomètres carrés par rapport à celle de 2007.
Pourtant, aucune de ces réalités ne sont évoquées, ni dans les manuels scolaires ni dans les déclarations de l’ONU. Le récit de la crise est perpétué pour soutenir une industrie « verte » de plusieurs milliers de milliards de dollars, dépendante de la peur, du soutien politique et des subventions publiques.
Les modèles informatiques truffés d’erreurs qui étayent des prédictions apocalyptiques violent des principes fondamentaux de la méthodologie scientifique. Lorsqu’ils sont évalués par comparaison à des résultats connus, ils échouent systématiquement.
En 2014, le Dr Roy Spencer a comparé des données satellitaires réelles à plus de 90 modèles climatiques. Presque tous ces modèles exagéraient le réchauffement. Spencer a résumé l’absurdité ainsi : « Si 95 % de vos modèles sont en désaccord avec les observations, ce sont les modèles qui sont erronés, pas la réalité. »
Le Dr William Happer, physicien à l’Université de Princeton et ancien conseiller scientifique du gouvernement américain, a noté : « Les observations permettent d’ancrer notre compréhension et éliminent les théories erronées. C’est la méthode scientifique établie depuis plus de 300 ans… les modèles informatiques ne sont pas censés remplacer la théorie et l’observation, ni de servir d’autorité en soi. »
Pourtant, ce sont ces modèles qui dictent l’agenda politique mondial. L’insistance sur des horizons temporels courts et des données triées sur le volet semble étayer des scénarios catastrophiques ; les données géologiques à long terme les contredisent. Steve Milloy, auteur de JunkScience.com , a parfaitement décrit le phénomène : « La science climatique est devenue une entreprise politique. La conclusion vient en premier ; les données sont ajustées ensuite. »
La science appartient aux penseurs critiques, pas aux comités. L’establishment climatique s’effondrera à mesure que ses financements se tariront ou que le public cesse de croire ses prophètes. La réalité triomphera – comme toujours – mais, le plus longtemps la lutte durera, plus le coût humain des politiques irrationnelles sera élevé.
La raison, la recherche empirique et la liberté intellectuelle ont été mises à mal par un mouvement climatique à forte connotation politique, qui constitue une menace pour la science et la civilisation elle-même.
Vijay Jayaraj
Vijay Jayaraj est chercheur associé à la CO₂ Coalition, à Fairfax, en Virginie. Il est titulaire d’une maîtrise en sciences de l’environnement de l’Université d’East Anglia, d’un diplôme de troisième cycle en gestion d’énergie de l’Université Robert Gordon, toutes deux au Royaume-Uni, et d’une licence en ingénierie de l’Université Anna, en Inde.
Ce commentaire a été publié pour la première fois dans American Thinker le 14 octobre.
Traduit par Eric Vieira
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