Le changement climatique éternel

EN UN COUP D’ŒIL

  • Le climat mondial a toujours été en perpétuelle évolution.
  • Le dioxyde de carbone est le gaz de la vie.
  • L’alarmisme contre le CO2 n’a pas de fondement scientifique.
  • Il est temps d’arrêter de dénigrer le CO2.
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Clintel Foundation
Date: 30 September 2025

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Le temps et le climat de la Terre ont toujours été en perpétuelle évolution. Ces changements sont dus à l’évolution des proportions de terre et de mer au fil des époques géologiques, aux forces tectoniques et aux influences extérieures telles que le Soleil et les planètes – les « étoiles errantes » – de notre système solaire. La science a considérablement amélioré notre compréhension du lien étroit entre l’énergie produite par le Soleil et les systèmes météorologiques et climatiques de la Terre.

Il est toutefois inquiétant de constater que des organisations anti-scientifiques et des gouvernements mondiaux promeuvent désormais l’idée que le climat terrestre doit rester statique et immuable. Ces groupes affirment que le climat se dégrade en raison de la hausse des niveaux de dioxyde de carbone depuis le début de la révolution industrielle, il y a 240 à 260 ans. Cette croyance est défendue malgré l’absence de preuves directes ou indirectes prouvant que le dioxyde de carbone est à l’origine d’un réchauffement climatique dangereux. Néanmoins, ces éléments ont réussi à convaincre un public largement désintéressé de la nécessité de stabiliser le climat terrestre en réduisant le dioxyde de carbone atmosphérique, sans définir de concentration souhaitable ou de préciser la température mondiale « correcte » à maintenir.

Le 9 juillet, depuis le jardin du village de Laudato Si’, le pape Léon XIV a prononcé une homélie déclarant :

Nous devons prier pour la conversion de tant de personnes, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Église, qui ne reconnaissent toujours pas l’urgence de prendre soin de notre maison commune. … Nous voyons tant de catastrophes naturelles dans le monde, presque chaque jour et dans tant de pays, qui sont en partie causées par les excès de la nature humaine et par notre mode de vie.

Le pape a également lancé un avertissement à l’approche de la Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création, le 1er septembre :

Notre planète est ravagée. De tous côtés, l’injustice, les violations du droit international et des droits des peuples, et les graves inégalités et la cupidité qui les alimente engendrent la déforestation, la pollution et la perte de biodiversité. Les phénomènes naturels extrêmes causés par les changements climatiques provoqués par l’activité humaine gagnent en intensité et en fréquence.

Je me sens obligé de rappeler à mes lecteurs ce que j’écrivais lors de la publication de l’encyclique Laudato Si’ par le regretté pape François il y a dix ans : « Seuls environ 2 % de l’encyclique abordent le changement climatique — soit 4 points sur 246 — et même ceux-ci contiennent des demi-vérités. Les demi-vérités sont l’ennemi de la science et doivent être éradiquées. »

Pape Léon XIV (AP Images)

Je craignais alors, comme je le crains aujourd’hui, que l’encyclique soit davantage motivée par des motivations sociales et politiques que par la science. La papauté a tort de condamner l’utilisation bénéfique des énergies fossiles, qui ont amélioré la vie sur Terre. Comme le disait Galilée il y a 400 ans, lorsque la papauté rejeta de la même manière la science : « Il n’appartient à aucune créature de rendre les choses vraies ou fausses, car cela relève de sa nature et de la réalité. »

Si l’on peut pardonner au pape François et au pape Léon XIV leur manque de connaissances en climatologie, leurs avertissements alarmants concernant le CO2 atmosphérique frisent l’alarmisme. Ces propositions visant à manipuler les niveaux de CO2 au nom de Dieu seraient presque comiques si ce n’était des conséquences potentiellement graves d’une réduction du dioxyde de carbone par la suppression de l’activité industrielle. Les partisans de telles mesures semblent totalement ignorants du fonctionnement du cycle du carbone de la planète. Même l’arrêt de toute activité industrielle humaine, qui a effectivement eu lieu dans une certaine mesure pendant la pandémie de Covid-19 de 2020 à 2023, ne pourrait pas réduire significativement les niveaux de CO2 atmosphérique.

Ce que les données nous disent

Les chiffres révèlent une situation plutôt choquante concernant le CO2. Par exemple, la consommation de charbon en Grande-Bretagne a chuté à des niveaux jamais vus depuis 1666. Aux États-Unis, les émissions de CO2 liées aux combustibles fossiles ont diminué de 18 % par rapport à leur pic du milieu des années 2000. En juin 2025, l’Agence américaine de protection de l’environnement a signalé une réduction de 38 % des émissions des centrales électriques. La qualité de l’air aux États-Unis est meilleure que jamais, surtout si on la compare à celle de la Chine et de l’Inde. Le Royaume-Uni a réduit ses émissions de plus de 50 % depuis les années 1970. À l’échelle mondiale, les émissions de CO2 sont restées relativement stables au cours de la dernière décennie.

Et pourtant, le CO₂ atmosphérique continue d’augmenter, apparemment malgré des décennies de sacrifices et de changements politiques. Ces données factuelles et concrètes suggèrent que le bilan carbone mondial est bien plus complexe que la simple addition des émissions humaines.

Le rôle du CO2 dans la biosphère

Des données scientifiques montrent que le dioxyde de carbone est le « gaz de la vie », améliorant la productivité biologique des écosystèmes. Depuis les années 1800, la Terre a sensiblement reverdi, y compris dans les zones désertiques marginales, les plantes utilisant l’eau de manière plus efficace sous l’effet de concentrations élevées de CO₂. À l’inverse, les faibles niveaux de CO₂ pendant les périodes glaciaires (souvent appelées « périodes glaciaires ») ont créé des conditions inhospitalières pour la végétation et la faune. Aujourd’hui, la concentration atmosphérique de CO₂ n’est que de 0,043 %. Loin d’être dangereuse, cette concentration pourrait être sous-optimale pour une biosphère prospère.

Qu’en est-il du climat lui-même ?

La science n’a pas encore proposé de définition précise du « climat ». Il ne s’agit pas simplement d’une moyenne statistique des conditions météorologiques. L’ensemble des interactions climatiques, notamment les variations saisonnières de température et de précipitations selon les zones géographiques, ne restent encore que partiellement compris. Ceux qui insistent sur le fait que la hausse du taux de CO2 atmosphérique n’entraîne que des effets climatiques négatifs ignorent ses impacts positifs considérables sur la vie.

Il est décourageant de constater que les grandes organisations scientifiques n’ont pas réussi à communiquer une compréhension factuelle quelconque du changement climatique. Au lieu de cela, nombre d’entre elles ont adopté un discours singulier et alarmiste depuis 30 ou 40 ans.

Le rôle du soleil : notre véritable source d’énergie

Qu’est-ce qui alimente les systèmes énergétiques de la Terre ? Le Soleil, notre Boule Orange Brillante (BOB), fournit 99,99 % de toute l’énergie sur Terre, y compris pour la photosynthèse. Depuis les années 1940, la science a établi un lien entre les changements de configuration orbitale Soleil-Terre et la chronologie des périodes glaciaires et des périodes chaudes des 2,5 derniers millions d’années. Les données satellitaires confirment que le Soleil n’est pas une ampoule stable et immuable ; ses émissions, y compris les rayonnements ultraviolets et rayons X, varient considérablement. Ces variations énergétiques pourraient même jouer un rôle dans la mutation génétique et l’évolution de la vie.

Au Centre de recherche environnementale et des sciences de la Terre, nous avons publié des études montrant que l’activité solaire explique la majeure partie, voire la totalité, de la variabilité thermique de la Terre. Cependant, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour saisir la véritable dynamique des changements solaires et terrestres, que les militants anti-science continuent d’ignorer.

Récits sur la chaleur urbaine et le climat

Nos recherches confirment que les relevés de température mondiale sont fortement influencés par les effets d’îlot de chaleur urbain, décrits pour la première fois à Londres, en Angleterre, au XIXe siècle. Une étude indépendante récente menée par les Drs Roy Spencer et John Christy corrobore ces résultats dans les relevés de température américains. Ces résultats remettent en cause des décennies d’affirmations sur le « réchauffement global » ou l’« ébullition mondiale » défendues par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations Unies, et même sur le « monde en feu » repris par le pape Léon XIV.

Contrairement aux modèles informatiques du GIEC qui prédisent un réchauffement continu et accéléré, les données du monde réel montrent que la température oscille entre des phases chaudes et froides toutes les quelques décennies.

L’intégrité scientifique à l’encontre de récits triés sur le volet

Nos derniers articles jumellés, qui s’appuient sur deux des outils modernes les plus performants – Les modèles à grand langage et les principes de la science prévisionnelle – évaluent de manière critique les rapports 2021-2023 du GIEC. La conclusion ? Ces rapports sont, au mieux, triés sur le volet, au pire, délibérément trompeurs. Le discours du GIEC, qui dure depuis 35 ans, est davantage anti-scientifique que scientifique.

Il est temps d’abandonner la campagne incessante de diffamation contre le dioxyde de carbone. La science et la raison, et non la peur, doivent guider nos efforts pour améliorer la vie sur Terre. Les principes de vie, de liberté et de recherche du bonheur, inscrits dans la Déclaration d’Indépendance des États-Unis, doivent rester notre boussole.

Il convient peut-être de conclure avec les mots du pape Léon XIV lui-même : « Que telle soit l’harmonie que nous répandions dans le monde entier. »

Traduit par Eric Vieira

Dr Willie Soon

L’article ci-dessus est la traduction française de l’article « Climate Change Forever » du Dr Willie Soon, publié précédemment sur thenewamerican.com.

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